Du sud à Tana
Nous vous avions donc quitté au bord de l'océan indien à Manakara.
Dernier jour avec Patrick, que nous clôturons en beauté dans le parc Ranomafara: une superbe forêt primaire où nous partons à la chasse des lémuriens. Au final, plus de grosses araignées que de lémuriens ...
Nous poursuivons par un trek de 3 jours dans le parc de l'Andrigintra avec Marie et Pierre. Trois jours intensifs en traversant des paysages divers: de la vallée lunaire au sable rouge de la vallée du Tsararono et surtout n'oublions pas la montée du Pic Boby (plus haut sommet accessible à Madagascar, 2658 m). Départ à 3h du matin sous la pluie et avec pour tout éclairage notre lampe frontale pour 600 m de dénivelé. C'était rude rude, mais on est fier d'y être arrivé. Malheureusement, au sommet, le brouillard était au rendez-vous.
Soirées autour du feu, mandoline, chants betsileo et réveils devant des paysages époustouflants: une très belle aventure.
Descente vers le sud en taxi-brousse: 9h à 4 sur une banquette ... les crampes se font vite ressentir. Toudoumou, notre masquotte, quant à lui, aura trouvé un compagnon de jeu pendant tout le trajet. A Madagascar, les transports c'est tout un roman ...
Nous avons eu de la chance car les taxi-brousse que nous avons pris sont toujours partis rapidement: on peut attendre parfois plusieurs heures car ils ne démarrent que pleins.
Repos bien mérité dans le sud, mer turquoise, transat, pirogue, snorkeling et farniente au programme des 3 derniers jours. Juste pour vous faire baver un peu, Laureline a eu un massage à l'huile de Katrafay pendant une heure, couchée sur le sable, avec pour seul bruit, le ressac des vagues ... Trop dur!
Nous avons rencontré Brigitte et Rémy, des habitués de Mada, un couple très sympathique qui nous a permis de tester encore une autre recette avec Micheline, la meilleure table de Tulear: un poulet à la vanille à faire frémir vos papilles.
Nous avons egalememt testee deux recettes chez Freddy, c'etait vraiment tres amusant car les cuisiniers ce sont pris au jeu: nous avions notre tablier et notre torchon et nous devions suivre a la lettre le chef.
Nous avons testé pas mal de recettes, mais le temps nous manque devant l'écran. On fera au mieux pour les mettre en ligne au compte goutte. Ce partage a travers la cuisine nous permet de faire des rencontres impromptues et de mettre de cote cette difference touriste-malgache pour se retrouver simplement autour de saveurs variees.
A Ifaty, la plage où nous nous trouvions, le mode de vie est quasi ilien: il n'y a qu'une piste qui relie la première ville, Tulear, le ravitaillement se fait tant bien que mal, l'électricité est produite à certaines heures par les groupes électrogènes et il n'y a pas d'eau chaude: cela fait son charme, c'est un petit coin de paradis qui nous a bien plu.
Quitter Ifaty est donc compliqué: il faut trouver quelqu'un qui retourne en ville ou espérer qu'il y ait encore une place dans le camion brousse.
Nous aurions dû avoir 2 journées de taxi-brousse pour remonter sur Tana, préparation psychologique nécessaire ... Finalement, nous avons eu beaucoup de chance en trouvant un chauffeur à vide (chauffeur payé par ses clients, mais qui remonte sans eux, donc confort au même prix qu'un taxi-brousse).
Nous avons fait une halte à Fiana, chez des coopérants Fidesco, Aymeric et Laetitia et leurs 3 enfants. Le monde est petit, ils ont fait leur formation avec Arnaud et Anne-Charlotte (cousins de Maxime). Malgré notre arrivée tardive, et oui, Mada c'est Mora Mora, nous avons été reçu pour le dîner et sommes partis à l'aurore vers Tana. Un accueil chaleureux et ca fait toujours du bien de se retrouver dans une maison, en famille et non pas dans une guest house, plus impersonnelle.
Nous sommes maintenant à Tana, chez Hélène et David, coopérant DCC qui nous ont bluffés par le projet qu'ils ont mis en place dans un centre de ré-éducation pénitencier.
Nous vous en re-parlerons en détail dans la prochaine nouvelle.
Madagascar est un des pays les plus pauvre au monde: pour citer des chiffres : il y a 5000 enfants des rues à Tana, 1 enfant sur 2 de moins de 15 ans est analphabète et malgré tout ça, les malgaches sont très accueillants.
En une minute, à Madagascar, tu reçois 20 bonjours, 30 signes de têtes, 40 sourires et cela de votre voisin comme du parfait inconnu.
Write a comment
- Required fields are marked with *.
Posts: 37
Reply #36 on : Mon December 03, 2018, 19:59:44
Posts: 37
Reply #35 on : Mon December 03, 2018, 13:22:10
Posts: 37
Reply #34 on : Sat December 01, 2018, 14:50:10
Posts: 37
Reply #33 on : Thu November 29, 2018, 09:14:40
Posts: 37
Reply #32 on : Thu November 29, 2018, 00:14:46
Posts: 37
Reply #31 on : Wed November 28, 2018, 23:15:23
Posts: 37
Reply #30 on : Wed November 28, 2018, 14:15:09
Posts: 37
Reply #29 on : Wed November 28, 2018, 01:32:38
Posts: 37
Reply #28 on : Tue November 27, 2018, 11:21:28
Posts: 37
Reply #37 on : Tue December 04, 2018, 02:17:42